Le balcon, 2020 HAYEL, Armel Les sujets de la peinture d’Armel Hayel, éclusier de son état pour assurer sa subsistance, peuvent sembler hétérogènes au premier abord, malgré une grande unité dans leur technique, généreuse et engagée, que ce soit dans ses grands et ses petits formats. Une piste pour trouver leur cohérence est à rechercher dans la profession de foi, en trois points, de l’artiste : 1. Sujet et dérive du sujet / Élaboration et intelligence formelle / Romantisme / Espaces d’expressions et de libertés / Espace du doute / Visions fragmentées / Paysages corporels / Les entre-deux / Les apparitions, les disparitions ou encore les infirmités viennent contraindre le regard, le mettre en doute face aux semblances de nos moyens pour réinstaurer du possible et de l’enchantement. Du questionnement. 2. La Peinture sous différentes formes. Liquide, solide, volatile rentrent en résonance avec nos éléments primordiaux, la terre, l’air, le feu, l’eau et l’Homme. Chercher, à mesurer la part de ces éléments dans l’avènement de l’image ainsi que dans la projection ou la vie imagée de nos corps (consciente ou non). Notre commun. 3. Peindre une émotion, un état d’âme, suivre des traces, tâtonner, rendre visible, rencontrer des fantômes, faire connaissance. Éprouver l’interdépendance du figuratif et de l’abstraction. Remettre en jeu. |
LD