Blanc, 2017 MALARD, Chloé Les toiles de Chloé Malard sont inspirées par des paysages réels dans lesquels l’artiste s’est promenée. Elle n’est cependant pas paysagiste, dans le sens commun de ce terme, car ses peintures sont habitées de présences humaines, plus ou moins fantomatiques, comme absorbées ou noyées dans les éléments végétaux qui les enserrent. On peut y lire plusieurs strates de réalité qui donnent à ses compositions une profondeur réflexive que sa technique, frontale et quelque peu japonisante dans son esprit, tend à récuser. C’est cette tension qui leur donne leur force et suscite l’intérêt du regardeur. Tout semble se passer comme dans un rêve où chaque chose devient insaisissable dès que l’on veut se l’approprier. |
LD